Photo par Tyree Harris
nChaque semaine, nous vous parlons d'un album dont nous pensons que vous devez passer du temps avec. L'album de cette semaine est le cinquième album éponyme de Vince Staples.
La question qui hante et plane sur les psychologues, et même les étudiants des cours d'introduction au domaine, demande : Dans quelle mesure notre environnement façonne-t-il qui nous sommes ? C’est le débat classique de la nature contre l'éducation. Dans le dernier album de Vince Staples, il démêle les fils qui tissent ses origines, jonglant à travers les cordes tendues pour se tenir face aux souvenirs qui incarnent qui il est. Il explore la relation entre lui-même et son chez-soi, faisant appel à Kenny Beats pour l'aider à dérouler les sons de sa pérégrination.
La production de Vince Staples est exempte de sons intrusifs ou assourdissants, s'écartant nettement des précédents albums comme FM! et Big Fish Theory. Le rappeur de Long Beach adopte un ton plus modeste pour aborder des sujets plus lourds. Tirant les rideaux de côté, il regarde par la fenêtre pour révéler la réalité de ses histoires, toutes empruntées à son passé et à son enfance. Dans le morceau d'ouverture « ARE YOU WITH THAT ? », au-delà des synthés pulsants, Staples narre des images captivantes de sang versé et énonce la phrase percutante : « had to fight for my life. »
Le ton de l'album s'approfondit dans des chansons comme « SUNDOWN TOWN », passant de scènes de sommeil sur un canapé à un déluge de balles. L'album prend finalement une pause avec « THE APPLE & THE TREE », laissant les auditeurs écouter attentivement les presque trompeusement charmantes notes de guitare accompagnant un extrait parlé.
« TAKE ME HOME » voit Fousheé prêter sa voix pour le refrain. Le titre lui-même place un contraste entre ce que Staples a noté dans les chansons précédentes et ses émotions actuelles. De la narration de ce qu'il a vu dans sa communauté et de la nécessité d'échapper à certains schémas et systèmes, la maison reste néanmoins la maison à la fin. La piste est étroitement liée à la chanson « THE SHINING », dévoilant des révélations non censurées sur l'amour sincère pour l'endroit où il a grandi, qui perdure malgré son succès et sa célébrité.
Staples n'a jamais éludé le labyrinthe d'émotions ou de sujets qui ont pris possession de son esprit, pas plus qu'il n'a jamais fait de musique pour le goût du grand public et de la radio. Même au milieu de ses expérimentations provocatrices et de ses mélanges de genres à travers ses différents albums, il mélange ses cartes et les étale devant les auditeurs pour que nous puissions les ramasser et les observer par nous-mêmes. Vince Staples souligne les messages et les paroles du rappeur sur fond de sons dépouillés et de productions à tempo lent. L'album semble arriver à un moment où le rappeur ramasse les pièces rondes de son puzzle de vie et les assemble pour offrir une image pleinement vivante et intime de l'environnement qui l'a sculpté.
L'histoire de Jillian commence par des séances de jam sur des titres Eurodance du début des années 2000, ce qui l'a amenée à se considérer comme une passionnée d'EDM. Jillian a suivi ses artistes préférés dans plus de 15 festivals de musique et d'innombrables concerts.
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